A l’occasion de la Nuit des Etoiles 2009 (à ne pas confondre avec les Nuits des Etoiles Filantes qui auront lieu les 14 et 15 août), le GAS organise une conférence le vendredi 24 juillet à l’école Roi Baudouin (près de la gare de Spa) et une soirée d’observation tout public le samedi 25.

C O N F E R E N C E
« De la Terre à la Lune : Vers une nouvelle décade prodigieuse ? »
vendredi 24 juillet à 20h
par Théo Pirard (Space information Center/Belgium)

Dans les années 60 - la décennie des « Golden Sixties » - , l'URSS (Moscou) et les USA (Washington) se sont affrontés, à coups de roubles et de dollars, pour que les premiers pas sur la Lune soient laissés par un cosmonaute ou des astronautes… Cette rivalité technologique Est-Ouest, dans le contexte d'une "guerre froide", a donné lieu à des préparatifs épiques, à des événements dramatiques qui ont marqué les débuts de l' « Homo Spatialis ».

Ce duel technologique entre Soviétiques et Américains pour gagner la course à la Lune fut l’objet d’une compétition à très hauts risques dont on connaît le dénouement. Chacun sait que ce sont les Etats-Unis avec la NASA qui triomphent le 21 juillet 1969 avec Armstrong et Aldrin qui découvrent le sol poussiéreux de notre satellite naturel. Ce qu'on sait moins, c'est que l'Union Soviétique (qui regroupait, sous l’autorité de Moscou, la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan...) a cherché, dans le plus grand secret, à contrarier le programme Apollo d'exploration lunaire. La conférence va révéler les plans soviétiques qui sont restés cachés jusqu'au début des années 90 et expliquer les raisons d’un succès américain qui était au départ un réel défi.

Il sera également question des dix ans à venir avec le plan américain d’un retour sur la Lune. Les Etats-Unis ont décidé de tourner en 2010-2011 la page du Space Shuttle en envoyant au musée les trois navettes restantes. La NASA doit donner la priorité au programme Constellation qui verra, dans les années à venir, le développement d’une capsule d’exploration appelée Orion, d’un module d’ « alunissage » baptisé Altaïr et de deux nouveaux lanceurs Ares 1 et 5 dérivés de la technologie du Space Shuttle.

L’Amérique ne peut retourner seule sur l’Astre des Nuits. Elle s’efforce de rallier à son programme lunaire d’autres pays, comme l’Europe, la Russie, le Japon… Cette fois, ce n’est pas la confrontation entre deux puissances, mais la coopération entre les nations qui va constituer la force motrice des missions qui doivent « coloniser » notre satellite naturel. La Russie a lancé les études du lanceur et vaisseau Rus, sans attendre d’avoir l’Europe à ses côtés.

Du côté de l’Asie, l’intérêt pour la Lune va grandissant. Ainsi la Chine entend affirmer sa puissance jusque dans l’espace : Beijing pourrait bien jouer le trouble-fête… dans l’exploration lunaire. L’Inde se manifeste également, mais l’objectif de la Lune risque d’être un gros morceau à digérer financièrement pour Delhi. Il n’empêche que les jeunes générations chinoise et indienne sont fascinées par les défis que pose le retour des Terriens sur la Lune.

Rendez-vous le vendredi 24 juillet - Ecole Roi Baudoin, 7 rue Adolphe Bastin à 4900 SPA
Entrée Libre.
Tel : 087/771430

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